L’infiltration de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) est une technique de pointe de plus en plus utilisée pour soigner les pathologies des sportifs.
Cette intervention d’imagerie médicale utilise le plasma obtenu à partir d’un prélèvement sanguin du patient, afin de stimuler la croissance de ses tissus osseux ou ligamentaire dans la zone affectée. Ce traitement a pour but de favoriser la guérison rapide (des entorses, tendinites, lésions ligamentaires et déchirures musculaires), la régénération des tissus ainsi que la réduction de l’inflammation. Elle peut être une alternative aux traitements invasifs comme une opération chirurgicale, qui repousserait à plus tard la reprise d’activité du sportif.
Injections de PRP : Quels sont les avantages pour les sportifs ?
- Traitement naturel : Pas de risques allergiques ou même toxiques grâce à l’usage des cellules du sang du patient.
- Accélération de la récupération : Cette intervention permet souvent d’éviter l’opération chirurgicale et la convalescence post-opératoire. Par conséquent, les douleurs sont plus rapidement soulagées et l’arrêt de la pratique sportive est moins conséquent.
- Réduit les douleurs liées à l’arthrose débutante : Le plasma stimule le métabolisme de réparation et diminue le catabolisme du cartilage permettant de soulager le patient.
- Accessible à tous : Ce traitement est uniquement refusé aux patients ayant un trouble de la coagulation ou de lésions néoplasiques évolutives.
Déroulement d’une injection de PRP
Après l’obtention d’une ordonnance prescrite par votre médecin traitant, vous pourrez prendre rendez-vous au sein de la clinique.
Les jours précédant l’injection, pensez à bien vous reposer. Hydratez-vous suffisamment la veille du rendez-vous pour augmenter votre quantité de plasma utilisable.
Veillez également à ne pas ressentir de signes infectieux ou inflammatoires.
Enfin, ne prenez pas d’aspirine, d’anticoagulant, d’anti-agrégant ou autre traitement fluidifiant le sang, et arrêtez tout traitement anti-inflammatoire au moins 7 jours avant.
Avant d’arriver, lavez la zone concernée avec du savon. Le rasage n’est pas recommandé. Vous pouvez aller aux toilettes avant l’injection afin d’être plus à l’aise.
A votre arrivée le jour de l’examen, veuillez à avoir avec vous ces documents :
- votre carte vitale et l’attestation papier mentionnant la déclaration de votre médecin traitant ;
- les médicaments que vous prenez ;
- l’attestation de votre mutuelle en cours de validité ;
- l’ordonnance ;
- vos résultats d’analyse de sang ;
- votre attestation de maladie professionnelle ou votre attestation d’accident de travail (si besoin) ;
- vos anciens examens réalisés ;
En outre, quelques questions vous seront posées concernant vos antécédents comme par exemple :
Un risque lors du saignement (maladie du sang ou traitement fluidifiant le sang)
- Des allergies
- Grossesse ou allaitement
- Infection ou soins dentaires récents.
Ensuite, vous serez dirigé dans une salle où le radiologue désinfectera la zone et prélèvera 20 cc de votre sang. Celui-ci sera centrifugé durant 3 minutes afin de séparer les plaquettes et préparer le PRP.
L’anesthésie locale étant contre-indiquée, cette intervention est réalisée sous protoxyde d’azote. Afin de visualiser précisément la zone d’injection et de s’assurer que le PRP est délivré au bon endroit, le radiologue réalise un repérage au préalable selon le type de lésion :
- Sur les lésions cartilagineuses : il n’y a pas besoin de repérage pour le genou. Pour la hanche et la cheville, le repérage est réalisé avec scanner.
- Sur les lésions tendineuses : on effectue un repérage scanographique ou échographique pouvant se faire sous analgésique.
Le plasma riche en plaquettes est alors réinjecté dans la zone à traiter.
Après l’intervention, une période de repos total est exigée 48h après l’injection afin de favoriser ses effets. De plus, il ne faut pas appliquer de glace les heures suivant l’injection pour ne pas annuler ses effets. En cas de douleur, ne prenez pas d’anti-inflammatoires dans les 2 semaines qui suivent la procédure pour ne pas inhiber l’efficacité du traitement. Privilégiez ainsi les antalgiques.
Concernant les atteintes tendineuses, une prescription de kinésithérapie vous sera généralement fournie, ainsi qu’un contrôle échographique à programmer quelques semaines après l’infiltration.